banner-egaux

Egalité des sexes

Les hommes et les femmes sont égaux tout en étant différents.

Être égaux, cela signifie avoir les mêmes droits.

Bien que l’égalité de droit des hommes et des femmes aient beaucoup évolué ces dernières années, des inégalités de fait persistent encore aujourd’hui dans notre société, au détriment des femmes.

Ces inégalités de fait constituent un frein à la mise en place de relations égalitaires entre les femmes et les hommes.

Or, la recherche d’une relation égalitaire entre les femmes et les hommes est le meilleur moyen de prévenir la violence dans les relations amoureuses et implique qu’un des partenaires ne peut pas contrôler l’autre, le dominer, ou être violent.

Toutes les formes de violence envers son ou sa partenaire constituent un délit puni par la loi !

La violence : le reflet d’une inégalité tenace

« La violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes… « 

Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Assemblée générale des Nations Unies, 17/12/1993.

La société accorde encore en effet, aujourd’hui encore, aux hommes le statut de dominants et attendent souvent des femmes qu’elles soient soumises et dépendantes.

En attribuant ces rôles inégalitaires aux hommes et aux femmes, la société contribue aux relations inégalitaires engendrant de la violence.

Ainsi, en 2014, une enquête réalisée en Europe par l’Agence européenne des Droits fondamentaux montrait que, depuis l’âge de 15 ans, 36% des femmes interrogées ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire en Belgique.

En 2008, une étude menée auprès des jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles montrait que 91 % des adolescent-e-s ont été victimes et/ou auteur-e-s de violences psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles dans leurs relations amoureuses.

Plus d’infos ? 

On agit !

Les changements ne peuvent pas se faire du jour au lendemain, mais grâce aux mobilisations de la société civile et des mouvements féministes en faveur de l’égalité des hommes et des femmes, des politiques et des lois ont été adoptées afin de lutter contre les violences à l’égard des femmes.

1979 : Ratification de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) http://www.un.org/womenwatch/daw/cedaw/text/fconvention.htm

En 1993, Les Nations Unies ont rappelé, au sein de la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes , que cette violence « traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes » et qu’elle « compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes. » http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/48/104&Lang=F

1995 : Adoption de la déclaration et du programme d’action de Pékin lors de la quatrième conférence mondiale pour les femmes http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing/pdf/BDPfA%20F.pdf

2012 : Signature de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul) http://www.coe.int/fr/web/istanbul-convention

Et en Belgique ?

En 1997, une loi a été adoptée pour mieux combattre la violence conjugale. La violence au sein du couple, que l’on soit marié ou non, est un fait punissable par la loi.

La violence est plus gravement punie lorsqu’elle est commise par un-e partenaire du couple que si elle est commise par un inconnu.

En 2001, le Gouvernement fédéral a adopté le premier Plan national de lutte contre la violence à l’égard des femmes. En 2004, les entités fédérées (Communautés et Régions) ont rejoint le gouvernement fédéral pour adopter un deuxième plan intitulé « Plan d’action national en matière de lutte contre la violence entre partenaires. »

En 2007, la Communauté française a réalisé une étude qualitative et quantitative sur la violence dans les relations amoureuses des jeunes. Une synthèse te présente les principaux résultats de l’étude.

Depuis 2009, les trois Gouvernement francophones (Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie, Commission communautaire française) adoptent un Plan d’actions commun en matière de lutte contre les violences entre partenaires, élargi à d’autres formes de violences.

En 2012, la Belgique a signé la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, appelée Convention d’Istanbul. http://www.coe.int/fr/web/istanbul-convention

En 2014 : la Belgique adopte une loi contre le sexisme http://igvm-iefh.belgium.be/fr/publications/anti-seksisme_gebruiksaanwijzing.jsp

En juin 2015, les trois Gouvernement francophones ont adopté un nouveau Plan d’action en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.

À notre tour de bouger !

Avoir conscience du fait que la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes permet de mieux comprendre la problématique, de s’engager et contribuer d’une manière ou d’une autre à lutter contre les violences.

Chacun et chacune de nous peut faire évoluer les choses : en parlant de la violence, en manifestant son désaccord quand on en est témoin (humiliations, cris, coups…) et en aidant ceux et celles qui la subissent, parfois juste en les écoutant.